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Les Universités², les conférences au Carré de Baudouin, éditions 2023-2024
Mise à jour le 08/04/2024
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Les Universités² (prononcez Universités au Carré) prennent la suite des Invitations aux Arts et aux Savoirs (IAS). Elles vous invitent à penser le monde plus grand. Au programme, 7 cycles de conférences et des rencontres aussi passionnantes que surprenantes du vendredi 24 novembre au samedi 1er juin 2024 à l’auditorium du Pavillon Carré de Baudouin, 121 Rue de Ménilmontant.
📅 Du vendredi 24 novembre au samedi 1er juin 2024
📍 Auditorium du Pavillon Carré de Baudouin, 121 rue de Ménilmontant
🎫 Réservations conseillées en téléphonant au 01 58 53 55 40 ou par mail à l’adresse : pneerqronhqbhva@cnevf.se[carredebaudouin puis paris.fr après le signe @]
Les
Universités² représentent l’accès pour toutes et tous à tous les savoirs. En
quelque sorte l’université populaire du 20e. Les 7 cycles qui les
composent prennent place (à quelques exceptions) dans l’auditorium du Pavillon
Carré de Baudouin. Découvrez le programme 2023. Chaque conférence dure 1h30.
Les
7 cycles d'Universités² :
À la découverte du langage musical
Par Michäel Andrieu, docteur
en musicologie et professeur en culture musicale.
Vendredi 24 novembre 2023 à 19h
Les noces de Figaro
Le mariage de Figaro, écrit par Beaumarchais en 1778, a eu du mal à voir le
jour en France. Sa traduction allemande fut aussi interdite par l'empereur
Joseph II. Pourtant, en 1786, les viennois découvrent un nouvel opéra de
Mozart : Les Noces de Figaro.
Cette conférence nous emmènera à la rencontre de l'étonnant parcours de Mozart,
et à la découverte de cet opéra singulier…
Vendredi 15 décembre à 19h
Une soirée avec Bach
Cette
soirée sera dédiée au compositeur Johann Sebastian Bach, nous reviendrons sur
les moments marquants de sa vie et sur certaines œuvres importantes. Nous
chercherons ensuite à comprendre comment le XIXe siècle a
redécouvert son œuvre et quelles sont les clés indispensables pour écouter sa
musique…
Vendredi 19 janvier à 19h
Une petite histoire d'hymnes…
Dans
l’Antiquité, un hymne est un chant, un poème à la gloire des dieux et des
héros, souvent associé à un rituel religieux. Depuis le XIXe siècle,
il peut prendre la forme d’un chant, d’un poème lyrique à la gloire d'un
personnage, d'une grande idée ou d'un grand sentiment. De La Marseillaise à L'hymne à
l'amour, nous irons à la rencontre de quelques hymnes dont les histoires
sont parfois étonnantes !
Les Samedis du C2B
Par Fred Goaty
auteur, directeur et rédacteur en chef de Jazz
Magazine,
Samedi 9 décembre à 14h30
Joni Mitchell &
all that jazz
Joni
Mitchell, géniale chanteuse, guitariste, autrice et compositrice folk a su, au
cours de sa carrière, s’entourer des meilleurs musiciens de jazz. Parmi eux,
Tom Scott, Jaco Pastorius, Wayne Shorter, Charles Mingus, Herbie Hancock,…
Joni
Mitchell aime le jazz, le jazz aime Joni Mitchell : cette conférence sera
l’occasion de revenir sur 35 ans d’amours musicales hors du commun.
Samedi 13 janvier à 14h30
Jazz, rap &
poésie, From bebop to hip-hop
Langston
Hughes, Nikki Giovanni, Jack Kerouac, The Watts Prophets, The Last Poets, Gil
Scott-Heron, Quincy Jones, DJ Premier, Miles Davis, The Roots, A tribe Called
Quest, J Dilla, Meshell Ndegeocello, Chuck D, Archie Shepp… : un petit
aperçu des artistes, qui, au fil des années ont mêlé poésie, jazz, rap et
freestyle à l’art de l’improvisation.
Retour
sur une histoire en paroles et en musique qui continue d’évoluer et de s’écrire
70 ans plus tard.
Samedi 16 mars à 14h30
Betty Davis &
Miles Davis : « L’avenir de l’homme est la femme »
Dans
la famille Davis je demande… Betty ! Née Mabry, cette dernière n’est pas
seulement la femme du cultissime Miles Davis. Celle qui fut proche de Sly
Stone, Carlos Santana ou encore Jimi Hendrix, a su elle aussi s’imposer avec
une carrière solo de chanteuse, autrice et compositrice, voguant entre funk
incendiaire et rock brûlant. Son succès ouvre alors la voie à une nouvelle
génération de femmes talentueuses et indépendantes, de Debbie Harry à Madonna…
Découverte de l'art
Par Barbara Boehm, spécialiste en art contemporain et, historienne
de l'art, directrice de l'association Decumanos.
Mardi 12 décembre à 14h30
La peinture toujours aussi
vivante
En 1915, Marcel Duchamp renverse le monde de l’art en proposant ses
œuvres ready-made, un nouveau mode d’expression opposé à la peinture jugée plus
conventionnelle. Pourtant, malgré la concurrence, la peinture persiste et se
réinvente sans cesse en inventant de nouvelles pratiques retrouvées chez Marc
Desgrandchamps, Albert Oelhen, Corinne Wasmuht, Zhang Huan, Jonathan Wateridge,
Dana Schutz…
Mardi 16 janvier à 14h30
La sculpture ne cesse de se
réinventer
Depuis Constantin Brancusi et Marcel Duchamp, la pratique de la
sculpture n’a cessé d’évoluer. Elle est descendue de son socle pour générer de
nouvelles formes et manières de faire. Place dorénavant à une sculpture
contemporaine qui interroge, déconcerte et fascine : Adel Abdessemed, Urs Fischer, Wim Delvoye,
Maurizio Cattelan, Antony Gormley…
Mardi 27 février à 14h30
La photographie sera objective
ou ne sera pas
Une exploration de la photographie contemporaine, qui ne se cantonne plus
au simple enregistrement du réel. Aujourd’hui
de nouvelles pratiques ont surgit, portées par des artistes comme Martin Parr, Andreas Gursky, Andres Serrano, Valérie
Jouve, Samuel Fosso, Rineke Dijkstra…
Ce que l’amour romantique fait au cinéma (et l’inverse)
Par Carlos Solano, doctorant en
études cinématographiques à l'Université de Montréal et critique en cinéma.
L’amour
romantique, un sujet par lequel le cinéma n’a jamais cessé d’explorer son
langage, ses forces, ses limites et ses impuissances. Comment le cinéma
s’est-il conformé ou confronté à l’amour romantique ? Quels modèles ou
contre-modèles le cinéma a pu livrer au cours de son histoire afin de nous
rendre plus libres (ou pas) d’aimer qui et comme on veut ?
Vendredi 2 février à 19h
Esthétique du baiser romantique
La magie du premier baiser… un moment clé de l’intrigue des
fictions romantiques. Longtemps interdit à l’écran, le baiser romantique a été pour
le cinéma, une aide visuelle dans l’exploration de thématiques variées, parfois
subversives : idéalisation, suspense, érotisation, identification, tabou…
À partir de quelques exemples issus de différentes périodes de
l’histoire du cinéma, nous observerons comment l’esthétique du baiser
romantique informe notre imaginaire et détermine parfois notre façon de vivre
la naissance de l’amour.
Vendredi 15 mars à 19h
L’âge d’or de l’amour romantique
Comment s’aimer ? À quelle intensité ? À travers ses
fictions, le cinéma – inépuisable usine à rêves - offre un mode d’emploi
rigoureux de la relation amoureuse. De quoi est faite cette promesse de bonheur
que les fictions amoureuses s’obstinent à nous faire croire ? Lors de
cette soirée nous explorerons également quelques exemples où la relation
traditionnelle vole en éclats et où s’affirme une volonté d’imaginer, par
l’image, d’autres modèles de relations affectives, plus fous et plus libres.
Vendredi 26 avril à 19h
Figurer la crise du couple au cinéma
Au cinéma, comment
figurer des émotions aussi complexes et irrationnelles que l’insécurité,
le mépris ou la jalousie dans la relation amoureuse ? À l’endroit d’un
geste, d’un regard, d’un raccord, le cinéma explore toutes ses possibilités
afin de rendre visible l’invisible : la naissance d’un sentiment,
l’évaporation de l’amour.
Vendredi 24 mai à 19h
La rupture amoureuse : enjeux esthétiques et
politiques
Comment le cinéma nous
apprend-t-il à faire le deuil de nos désastres affectifs ? À quoi
ressemble la fin de l’amour romantique ? Du mélodrame hollywoodien
classique au film d’auteur contemporain en passant par les comédies dites de
« remariage », l’histoire du cinéma est riche en exemples où se
révèle la dimension photogénique de la séparation amoureuse.
Re-tracer les fondamentaux de la danse du 20e siècle à aujourd'hui
Par Geisha Fontaine, chorégraphe,
docteure en philosophie de l'art et chercheuse en danse, créatrice de Mille
Plateaux Associés
Mardi 6 février à 19h
Un
spectacle de danse ? Quels enjeux ?
La danse est un art vivant qui se
concrétise grâce au corps en mouvement. Certains chorégraphes considèrent le
mouvement comme le matériau premier de la danse, d’autres le mettent au service
d’une thématique, d’autres encore brouillent les frontières entres les arts…
Mardi 5 mars à 19h
La
Composition chorégraphique
Les apparences sont parfois
trompeuses, mais la danse est en vérité régie par une chorégraphie structurée.
Nous verrons ici comment se construit la danse en nous appuyant sur divers
procédés de composition.
Mardi 2 avril à 19h
La
danse et les autres arts
Nous
verrons ici la relation entretenue par la danse avec les autres arts (littérature,
musique, cinéma, beaux-arts…), ses influences mais aussi sa singularité et la
manière dont laquelle elle se démarque.
Mardi 28 mai à 19h
L’espace
dans la danse, l’espace de la danse
L’importance de l’espace – dans un
premier temps sera abordé la fonction de l’espace dans la création chorégraphique.
Ensuite, ce sera le moment du voyage, de la salle à l’italienne au jardin, de
la rue à la piste d’aéroport, d’un musée à une piscine, nous verrons la
multiplicité des espaces à danser et les interactions entre ces lieux et le
spectacle proposé.
Les impromptus philosophiques et acrobatiques du Pavillon Carré de Baudouin
Par Guillaume
Clayssen, metteur en scène, comédien et agrégé de philosophie et Alvin Nilsen
Nygaard, acrobate et apprenti à l’Académie Fratellini
4 conférences singulières
où corps et parole s’entrecroisent de manière inattendue.
À chaque
impromptu, une question philosophique fait l’objet à la fois d’un discours et
d’une performance circassienne.
Samedi 10 février à 16h
Pourquoi
s’étonne-t-on si peu ?
Si la philosophie,
comme le disaient les Grecs anciens, consiste d’abord à s’étonner, Guillaume
Clayssen, essayera lors de cette rencontre, de penser les ressorts mystérieux et
profonds d’un tel sentiment en s’appuyant sur cette référence antique.
Alvin Nilsen Nygaard,
acrobate, accompagnera la réflexion à travers son médium : le corps.
Samedi 2 mars à 16h
Suis-je
un ou plusieurs ?
Ne vous est-il
jamais arrivé de vous trouver si différent de d’habitude que vous avez
l’impression d’être quelqu’un d’autre ?
Pour accompagner ce
questionnement, Guillaume Clayssen, convoquera de grandes histoires de notre
panthéon littéraire et dramatique, telles Amphitryon de Molière, Docteur Jekyll et Mister Hyde de Robert Louis Stevenson, mais
aussi des expériences poétiques et philosophiques avec le poète portugais
Fernando Pessoa ou encore le penseur écossais du XVIIIe siècle David Hume.
Et pour expérimenter cette
multiplicité des moi en nous, Alvin Nilsen Nygaard, acrobate, cherchera par le
corps des figures acrobatiques aussi différentes les unes des autres que
possibles.
Samedi 27 avril à 16h
Fait-on des rêves politiques ?
Depuis Freud et son
exploration du psychisme humain, le rêve est considéré comme la voie royale menant
à l'inconscient. Et si la politique s'incarnait dans nos rêves ? Quelle en
serait la signification ?
En
explorant des archives historiques issues de la colonisation britannique ou de
la société allemande sous le Troisième Reich, et à l'appui d'analyses de
sociologues et d'historiens contemporains, Guillaume Clayssen cheminera dans le
dédale interprétatif des rêves.
Pour
nous accompagner dans le monde des rêves, nous accueillerons également un
artiste de cirque, Alvin Nilsen Nygaard,
qui trompera la vigilance de notre conscience et fera entrer dans nos rêves la
poésie des objets et du corps.
Jeudi 23 mai à 19h
Le plus bel âge de la vie ?
À
travers des philosophes comme Hannah Arendt, Platon, Rousseau et des romanciers
et poètes comme Joseph Conrad et Mikhaïl Lermontov, Guillaume Clayssen
interrogera, dans un souci de clarté et de dialogue, le thème équivoque de la
jeunesse.
Et
pour aider à la réflexion, il sera accompagné d’un acrobate, Alvin Nilsen
Nygaard, dont la jeunesse ne manquera pas d’interpeller sur scène…
L'Art en espace public et la fabrique de l'urbanité
Par Pascal
Le Brun-Cordier, Directeur
artistique des ZAT - Zone Artistique Temporaire à Montpellier, professeur
associé à l’Ecole des arts de la Sorbonne, responsable du Master Projets
culturels dans l'espace public
Samedi 9 mars à 11h
Des œuvres liées aux lieux
En prenant appui notamment sur
des créations artistiques réalisées dans différents lieux du 20e
arrondissement, nous découvrirons la force singulière de la création artistique
« in situ », celle qui se lie aux lieux et fait du terrain son
terreau. Comment s’invente-t-elle ? Comment parvient-elle à entrer en résonance
avec la ville et quels effets produit-elle ?
Samedi 4 mai à 11h
Des
œuvres liées à des usages
Conjuguer art et usage,
création et fonction, c'est possible ! En s’immisçant dans le quotidien de nos
vies et dans l’ordinaire urbain, ces créations parviennent à distiller une
poésie discrète mais parfois intense. Nous découvrirons ici à travers quelques
exemples, la manière dont ces créations modifient notre rapport à la ville mais
aussi à la vie.
Samedi 1er juin à 11h
Des œuvres liées à la
nature
Parfois, des œuvres nous aident à être en résonance avec la
« nature », notamment les vivants non humains… Ces créations qui
parviennent à modifier nos régimes d’attention, à aiguiser nos sensibilités,
peuvent jouer un rôle déterminant dans la transition en cours vers des modes de
vie plus respectueux de l’environnement. Encore plus si elles se situent au
cœur de nos villes…
Samedi 15 juin 2023 à 11h
Des
œuvres favorisant les liens entre les humains
Quand les arts vivants ou les
arts visuels deviennent vecteurs de liens et d’échanges, ils contribuent à
rendre notre ville plus relationnelle, plus hospitalière et plus intéressante. Lors
de cette rencontre nous explorerons quelles sont ces œuvres relationnelles et
les formes d’expériences qu’elles proposent.